01 mars 2009

Retour d'Inde






Et voilà, de retour en France, il m faut digérer et assimiler toutes les informations et les expériences "choc" de ce nouveau séjour.

Que tout semble petit, mesquin et sans intérêt ici.
Qu'ils me manquent, mes pitchouns du bidonville, avec leurs regards qui s'allûment et leurs sourires gratuits, eux qui n'ont rien et qui me prennent comme je suis, juste pour partager quelques moments, et que je dois laisser à leur misère sans vraiment pouvoir faire grand chose ! Que d'émotions, que de plaisir (oui, c'est l'un des paradoxes de l'Inde des miséreux, on s'en va pour un voyage humanitaire et au final, on réalise qu'ils nous ont plus apporté que l'inverse...).


Un bilan positif quand même, car après tout, une petite goutte vaut mieux que rien du tout, et il faudra remettre cela l'année prochaine :
Mumbaï : de nombreuses familles du bidonville de Malad relogées dans les (vétustes) immeubles de Chandivali où au moins, elles disposent d'un toit, d'eau courante et d'électricité, ce qui permet un minimum d'hygiène et la scolarisation (sommaire) des enfants.





Soutien à l'association de M. Péan (le site de l'association pour l'école franco-indienne de Bombay), avec lequel nous avons travaillé au bidonville dans son école improvisée dans la carcasse d'un vieux bus : parrainages d'enfants, notamment de jeunes filles, pour leur permettre d'accéder à l'éducation, seul moyen pour leur donner une chance d'échapper au sort tragique qui leur est réservé (les filles sont vendues par leurs parents...). Jusqu'à présent, plusieurs ont ainsi pu accéder à l'éducation et à trouver du travail. Certaines sont devenues institutrices et participent au mouvement en oeuvrant à leur tour pour les enfants les plus pauvres.

Indore : plus de 4000 personnes testées (optique + médecin), lunettes distribuées.

Un nouveau projet de chantier en route : une carrière, au nord de Mumbaï, où s'entassent près de 50 000 personnes dans un bidonville, malgré les explosions et la poussière (la plupart des gens sont sourds et ont les yeux rayés au sens propre par la poussière, sans parler des risques permanents d'accidents dus aux dynamitages du travail de la carrière. Projet : bâtir des abris en dur pour ces familles, plus si on trouve des partenaires pour financer.











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